24×30
crayon
30×40
Acrylique & encre rouge
Dans le film de Brian de Palma, Tony Montana est un petit nerveux paranoïaque qui, à force de violence et de coups bas, se retrouve à la tête d’un empire du crime et épouse une femme à la beauté glacée. Plein de morgue, il étale alors sa fortune avec un mauvais goût confondant et un bling-bling (rolex, gourmette, etc) assumé. On en a tourné un remake en France en 2007 (avec un hongrois et une italienne dans les rôles-titres)
« I allways tell the truth. Even when I lie. »
30×40
crayon blanc, crayon de cire rouge & gouache blanche sur feuille verte
Sir William Gull, medecin personnel de la Reine Victoria, fait partie des suspects habituels des meurtres de Jack l’Eventreur. C’est notamment la trame de l’excellent « From Hell » d’Alan Moore et Eddie Campbell.
24×30
crayons de couleurs
Le mot Yakuza, qui désigne un membre des sociétés criminelles japonaises, signifie 8-9-3, une combinaison perdante dans un jeu de carte. Le tatouage, spécifique à chaque clan, est un rituel pratiqué encore à l’ancienne, avec des outils non électriques.
24×32
encre de chine & gouache
La vraie Bonnie Parker, (1910-1934), 1m65 pour 45 kg, légèrement moins glamour que Faye Dunaway dans le film d’Arthur Penn… Le policier qui ouvre sa portière, criblée de balles après la fusillade du barrage routier de la police, dira : « Je l’ai vue tomber par la portière, une belle et jeune demoiselle et j’ai senti son parfum léger… »
20×14
pointe-feutre noire et craie d’art rouge
Alphonse Gabriel Capone, dit Al Capone (1899_1947)
« On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver qu’avec un mot gentil tout seul. »
25×35
craies d’art, lavis d’encre & acrylique blanche
Salvatore Lucania dit « Lucky Luciano » (1896-1962) fut un des plus grands et des plus impitoyables chefs de la mafia américaine. Il mourut pourtant dans son lit, à Naples.
Ce qui m’a attiré dans ce portrait, c’est son asymétrie; Luciano a un faux air d’Harvey Dent (Double-face) dans Batman, le procureur devenu gangster dont le visage est partagé en deux : une face normale et une face défigurée. La bouche de Luciano est décalée par rapport à son nez et un de ses deux yeux semble mort, ce qui donne à son côté droit un air mauvais et vicieux alors que son côté gauche reste celui d’un homme normal. J’ai voulu traiter le dessin de façon brute, comme un croquis pris sur le vif.
1869-1922
21×29.7
crayon blanc sur feuille rouge /crayon
Qu’on se rassure, je n’ai pas une passion particulière pour les assassins. Simplement, je suis fasciné par les vieilles photos fin XIXème-début XXème et par les mythes contemporains (qu’ils soient positifs ou négatifs; une société a les héros et les méchants qu’elle mérite). Et puis, ce visage et cette expression si particulière, comme un chat qui joue avec une souris…
J’ai décidé de traiter le portrait de la manière la plus simple et la plus brute possible, au crayon, en confondant les ombres du visage, de la barbe et des vêtements, comme sur un mauvais cliché, sans lisser le trait pour que le dessin reste vivant.
Qu’est-ce qui différencie un tueur en série comme Landru et vous et moi ? Je voulais que son secret se perde et disparaisse dans les ombres de son portrait. Dernière chose, quand on l’a mené à la guillotine, ses derniers mots ont été : « bah, ce n’est qu’un mauvais moment à passer… »