posté par novel on 31.mai.2012 1 Commentaire

24×30
encre
Les rejetons de la noblesse atlante ne pouvant pas prétendre, du fait de la petitesse de leurs poils nasaux, à de hautes
fonctions politiques, se lancent parfois – et ce dès leur plus jeune âge – dans une vie d’aventuriers ou de mercenaires.
Les chasseurs de prime atlantes sont particulièrement appréciés des grands propriétaires terriens qui utilisent leurs talents
de traqueurs et leur légendaire pugnacité pour retrouver les esclaves des plantations en fuite.
Certains prennent fait et cause pour les fugitifs comme Ginaso S-forza qui, avec l’avance sur sa prime, établit en 1871 avec
les anarchistes français Louise Michel, Léo Fränkel et le peintre Gustave Courbet, pour lesquels il avait pourtant reçu un
mandat d’amener du gouvernement de Napoléon III, la Commune Libre de Thebé (14eme Lune de Jupiter) qui résiste encore aux
appêtits espagnols et pratique une auto-gestion ainsi qu’une politique d’accueil et d’entraide des réprouvés du système
solaire
Publié dans 1887, uchronie en bande-dessinée.
posté par novel on 17.mai.2012 Pas de Commentaires

20×45
crayons pastels & acrylique
Publié dans clair-obscur.
posté par novel on 07.mai.2012 1 Commentaire

20×45
acrylique, encre & sel
« Moi, je me rends aux demeures de la déesse, l’âme agitée de mille pensées. Je m’arrête sous les portiques, et j’appelle
l’enchanteresse, qui entend ma voix : elle accourt aussitôt, ouvre ses portes brillantes et m’invite à la suivre ;
moi, j’entre dans le palais, le cœur accablé de tristesse. Circé me précède ; elle me fait asseoir sur un trône
magnifique orné de clous d’argent, place une escabelle sous mes pieds, apprête un breuvage dans une coupe d’or,
y mêle des plantes funestes en méditant au fond de son âme d’affreux desseins, et me présente la coupe.
Je prends ce breuvage, mais il ne me charme point. «
Homère – L’Odyssée / Chant X
Publié dans l'Odyssee.
posté par novel on 03.mai.2012 Pas de Commentaires

30×40
crayons pastel
« N’ayez crainte de cet être assis
qu’on voit humain par des traits communs
mais le regard est aux aguets
prêt à bondir dans l’ombre
Si vous croyez au temps
qui quelque fois s’interrompt
Parce qu’à cet instant le cou disparait
puisez dans la tendresse de cet improbable union
l’homme-chat est un imprévisible
un homme qui ne bouge pas
mais qui guette, sur son épaule,
le chat malin s’équilibre… »
Angélique Ignace
Publié dans clair-obscur.