50×70
encre
24×32
encres
En Amérique Centrale, on lèche la peau de certains crapauds pour en apprécier les vertus hallucinogènes; l’avantage avec cette grenouille, c’est que, rien qu’en la voyant, on croit qu’on est déjà défoncé.
21×29.7
crayon
l’idée était de dessiner le Joker à l’aide du logo de son plus grand ennemi, le Batman, qui apparait donc dans les cheveux, dans l’ombre et les rides des yeux, la bouche et au niveau du col.
» Ce qui ne me tue pas me rend plus… bizarre » – Le Joker -Dark Knight (C. Nolan)
40×50
acrylique, encre, sel & cendres
« Sans me presser, je monte à bord et je détache l’amarre.
Ils vont me chercher, bien sûr, s’inquiéter pour moi. L’air vif de l’aurore s’engouffre dans ma barbe grise et vient
gifler ma joue. Odeur de sel, familière. Comment pourraient-ils comprendre que, dès mon retour, je n’avais au fond
que cette seule envie? Tous leurs baisers n’y pouvaient rien changer…
La mer est toujours la même, sombre, indomptée, et elle m’accueille en rugissant. Le crachin crépite sur le pont,
je monte la voile. Ithaque s’éloigne peu à peu et disparaît derrière moi, dans les embruns et les nuées.
Alors, je regarde l’avant du bateau et l’œil peint sur la coque vermoulue me regarde en retour. Sous le ciel lourd,
je repars sans savoir où je vais; et j’en souris. »
55×15
encres
« Télémaque parla ainsi, et Zeus qui regarde au loin fit voler du haut sommet d’un mont deux aigles qui s’élevèrent
au souffle du vent, et, côte à côte, étendirent leurs ailes. Et quand ils furent parvenus au-dessus de l’agora
bruyante, secouant leurs plumes épaisses, ils en couvrirent toutes les têtes, en signe de mort. Et, de leurs serres,
se déchirant la tête et le cou, ils s’envolèrent sur la droite à travers les demeures et la ville des Ithaciens. Et ceux-ci, stupéfaits, voyant de leurs yeux ces aigles, cherchaient dans leur esprit ce qu’ils présageaient. »
Homère – L’Odyssée / Chant II
20×55
encre, rouge et cuivre alimentaire & efferalgan
« Puis, après avoir adressé mes vœux et mes prières aux morts, j’égorgeai les victimes sur la fosse, et le sang noir
y coula. Et les âmes des morts, échappées de l’Erèbe, sortirent en foule. Les nouvelles épouses, les jeunes hommes,
les vieillards accablés de misères, les tendres vierges déplorant leur fin prématurée, et les guerriers aux armes
sanglantes, blessés par les lames d’airain, et d’autres qui portaient encore leurs armures ensanglantées et qui
moururent au milieu des combats : tous s’amassaient de toutes parts sur les bords de la fosse, avec un frémissement
immense. »
Homère – l’Odyssée, Chant XI